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DEFILEZ VERS LE BAS 

C’est bien connu : les petites filles veulent devenir maîtresse d’école pendant que les petits garçons rêvent d’être pompier.


Et si ce sexisme ordinaire était à l’origine de l’orientation professionnelle des élèves français ?


Quand l’instruction des jeunes filles de la noblesse est devenue évidente, au XVIème siècle, Fénelon écrivait : “La science des femmes, comme celle des hommes, doit se borner à s’instruire par rapport à leurs fonctions ; la différence de leurs emplois doit faire celle de leurs études.” CQFD

Ce n’est qu’en 1924, avec le décret Bérard, que les programmes scolaires des filles et des garçons ont enfin été alignés sur la même base.


Dans les grandes écoles, les clichés ont la vie dure. Moins de dix ans avant la publication du décret Bérard, le directeur de l’Ecole Supérieur de l’Electricité s’opposait fermement aux candidatures féminines en ces termes : “Je pensais que les femmes avaient mieux à faire dans leur ménage qu’à s’occuper de questions industrielles.”


Et si, depuis, les grandes écoles se sont ouvertes aux femmes, elles y restent minoritaires. En particulier dans les domaines scientifiques. Et pourtant …

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Marie Curie entre à la faculté des sciences de Paris en 1891 avec 26 autres jeunes femmes sur les 776 étudiants que compte la faculté. Deux ans plus tard, elle est première de sa promotion. En 1903, elle reçoit le prix Nobel avec son mari, Pierre Curie, pour leurs travaux sur les radiations. Elle en reçoit un second, en 1911, pour ses travaux sur le polonium et le radium, responsables du développement de sa maladie en 1920. Elle meurt le 4 juillet 1934 d’une leucémie aplasique.

Très jeune, Mary Anning aide son frère, Joseph à ramasser des fossiles. Un gagne-pain qui lui permet d’être repérée par la communauté scientifique après avoir découvert le premier squelette d’ichtyosaure. Intriguée par ce milieu, elle continue ses fouilles archéologiques. Mary Anning contribue à trois importantes découvertes de fossiles de dinosaures lorsqu’elle meurt en 1847 d’un cancer du sein. A seulement 48 ans, elle venait d’être nommée à la Société géologique de Londres.

Elizabeth Garrett sort de ses études secondaires en 1860. Refusée par toutes les écoles de médecine, elle se forme elle-même dans des hôpitaux et grâce à des professeurs de médecine soutenant sa cause. Ce n’est qu’en 1865, qu’elle obtient de l’Académie de Pharmacie de passer sa licence qu’elle obtient avec réussite. Elle est ainsi la première femme à avoir obtenu une licence de médecine en Grande-Bretagne. Et figure aux côtés d’Elizabeth Blackwell sur le tableau de l’Ordre des médecins.

LES FEMMES SE TOURNENT PLUS SOUVENT VERS DES ETUDES DE LANGUES OU ELLES SONT LE MIEUX REPRESENTEES

A L'INVERSE, ON LES RETROUVE BEAUCOUP MOINS DANS LES FACULTES DE SCIENCES 

D'OU LA PENURIE DE FEMMES SUR LE MARCHE DU TRAVAIL, EN PARTICULIER CHEZ LES CHERCHEURS, LES FEMMES SONT EN MINORITE

A la mort de son père, Caroline Herschel devient la maîtresse de maison de son frère William. Musicien, passionné d’astronomie, c’est lui qui l’initie à l’observation des étoiles. Pendant de nombreuses années, ensemble, ils construisent des téléscopes. Et lorsqu’ils découvrent la planète Uranus, William devient officiellement l’astronome privé du roi George III. En tant qu’assistante de son frère, elle devient donc la première femme astronome au service du roi.

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PAR CAMILLE EVANGELISTA

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EDUCATION,

BLEU, BLANC, ROSE

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