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DEFILEZ VERS LE BAS

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Le sport, c’est un truc de mecs. Ou de lesbiennes un peu trop viriles, pas assez féminines. Et puis, question capacités physiques, c’est pas une petite dame qui va faire le poids.


La réalité est que le "sport féminin" est en plein boom depuis plusieurs décennies. En même temps que les avancées humanistes, l’activité sportive féminine est devenue de moins en moins marginale, de plus en plus commune, et au final très répandue.


Un mouvement que l’on peut observer notamment à travers l’évolution du football et du rugby. Ce sont deux sports collectifs significatifs de cette “féminisation”. En 1969, seul 2 170 femmes participaient à la première compétition de foot féminin. En 2015, la barre symbolique des 100 000 joueuses licenciées a été franchie.   


“Le rugby féminin, ce n’est ni du rugby, ni féminin”, ces mots sont ceux de Pierre Camou, président de la FFR. C’est dire si la bataille pour la féminisation est encore longue. Les premières équipes d’étudiantes se créent en 1965 pour lutter contre la faim dans le monde. Peu à peu, des clubs se forment et, en 1970, l’Association Française de Rugby Féminin naît. Deux ans plus tard, le premier championnat de rugby féminin a lieu...80 ans après celui des hommes !


A contrario, le roller-derby est un sport né du mouvement féministe et qui s’ouvre depuis le début des années 2000 aux hommes...

L’engouement pour le football féminin se ressent, aussi bien au niveau des adhésions dans les clubs que dans les médias. Plus de 4 millions de Français avaient suivi le 1/4 de final féminin de la Coupe du monde 2015. Une audience presque comparable à celle des matchs masculins.


Conscient de ce phénomène, le groupe TF1 a acquis l’intégralité des droits de retransmission de la Coupe du monde féminine 2019. D’ici là, la FFF vise les 150 000 joueuses dans les clubs.

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PAR NACER BOUBEKEUR

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FEMINISME,

UN SPORT DE COMBAT