C’est bientôt l’été. Qui dit été, dit vacances, plages et BI KI NIS. La période parfaite pour faire un régime non ? Et oui au 21ème siècle le combat contre le body shaming (expression américaine pour désigner la pression des diktats de beauté sur le corps) est loin d’être gagné.
La faute à qui ? Principalement aux grands vecteurs de communications comme les films, les publicités, mais aussi les magasines.
Chaque année, la presse féminine ne se lasse pas des éternels dossiers : comment maigrir avant l’été ? les 5 exercices pour avoir un ventre plat et des fesses rebondies.
Du côté des pubs même constat : les publicitaires ne cessent d’utiliser les femmes pour promouvoir diverses objets allant de la machine à laver à la
voiture. Des associations comme La Meute ou Chienne de garde se battent contre l’image de la femme objet mais les stéréotypes restent ancrés dans la société.
Dans le milieu artistique et plus particulièrement au cinéma, les femmes sont encore inévitablement jugées selon leur physique. Impossible de voir un blockbuster sans que l’héroïne porte une tenue qui suggère son côté femme fatale et sexy.
"J’aimerais que l’on m’apprécie comme simple mannequin au même titre que les autres et plus nécessairement comme mannequin grande taille."
Ashley Graham, première mannequin “grande taille” a avoir fait la couverture du magazine américain Sport Illustrated
77% des français pensent qu’il y a “autant” voir “plus” de stéréotypes sexistes qu’avant, et réclament d’avantage d’efforts, pourtant seulement 37% d’entre eux arrivent à repérer du premier coup d’oeil des publicités stéréotypées et sexistes (sondage Mediapart réalisé en 2013).
DANS LES MAGASINES FEMININS, LES FEMMES BLANCHES SONT SUR-REPRESENTEES PAR RAPPORT A LEURS COLLEGUES ASIATIQUES OU NOIRES
LE MEME CONSTAT A PU ETRE OBSERVE LORS DE LA FASHION WEEK PRINTEMPS/ETE 2016
PAR MAYLINE MEYNARD
LA PRESSION DES DIKTATS
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